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Le T-72 est un char de combat conçu à l'origine comme une version simplifiée du T-64, moins cher tout en étant plus fiable et destiné à équiper massivement les armées du pacte de Varsovie. Plus de vingt cinq mille T-72 sont sortis des diverses chaînes de fabrication de la Communauté des États indépendants, d'Europe centrale, du Moyen-Orient et de l'Inde. Des valorisations et des remises à niveau ont permis d'en garder un grand nombre encore opérationnels. La production continue encore aujourd'hui. Les versions les plus récentes ont également porté l'appellation de T-90, en fait, une version améliorée du T-72 B.

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T-72

T-72M2 bulgare lors d'une parade en 2007.
Caractéristiques de service
Service 7 août 1973
Utilisateurs 42 pays
Production
Concepteur bureau d'études de Kartsev-Venediktov
Année de conception 1967-1973
Constructeur Uralvagonzavod
Production plus de 25 000 exemplaires produits entre 1973 et 1990
Caractéristiques générales
Équipage 3 (chef de char, opérateur tourelle et pilote)
Longueur de 6,86 m à 6,95 m (caisse) 9,53 m (avec le canon)
Largeur 3,59 m
Hauteur de 2,19 m à 2,23 m
Masse au combat T-72 Ural : 41 tonnes

T-72A : 41,5 tonnes

T-72B : 44,5 tonnes
Blindage (épaisseur/inclinaison)
Blindage T-72 Ural : tourelle moulée en acier avec une épaisseur allant de 350 à 475 mm, glacis en acier laminé incorporant une couche de fibre de verre.

T-72A : tourelle moulée en acier incorporant une couche de silice, glacis en acier laminé incorporant une couche de fibre de verre.
T-72B : succession de plaques accélérées par choc

Armement
Armement principal T-72 Ural : canon à âme lisse de 125 mm 2A26M2 (39 obus)

T-72A : canon à âme lisse de 125 mm 2A46 (44 obus)
T-72B : canon à âme lisse de 125 mm 2A46M (45 obus)

Armement secondaire une mitrailleuse PKT coaxiale de 7,62 mm (2 000 coups)

Une mitrailleuse lourde DShK de 12,7 mm sur le tourelleau du chef de char (300 coups)

Mobilité
Moteur T-72 Ural  : V-46 diesel V12 suralimenté de 780 ch (573 kW)

T-72A : V-46-6 diesel V12 suralimenté de 780 ch (573 kW)

T-72B : V-84MS diesel V12 suralimenté 840 ch (617 kW)
Transmission manuelle à 7 rapports (7 av/1 ar)
Suspension barres de torsion
Vitesse sur route 60 km/h, 4,18 km/h en marche-arrière
Puissance massique de 18 ch/tonne à 19 ch/tonne
Réservoir De 1 000L à 1 200L plus deux barils supplémentaires de 200L largables
Autonomie 500 km pouvant être portée jusqu'à 700 km avec barils largables

Historique


Le T-72 a pour origine une compétition lancée entre deux usines et deux équipes d'ingénieurs en vue de remplacer le T-62, d'un coté l'usine Morozov KB de Kharkiv en Ukraine avec, à sa tête Alexandre Morozov et UralvagonZavod KB de Nijni Taguil dans l'Oblast de Sverdlovsk avec à sa tête Léonid Kartsev.

Les deux modèles et leur philosophie sont assez différentes.

À partir de 1960, du côté UralvagonZavod, Kartsev conçoit trois chars, Objet 165, Objet 166 et Objet 167 très proche des modèles déjà en service et en production. En octobre 1961, les Objet 165 et 166 entrent en production sous les noms respectif de T-62A et T-62. Kartsev poursuit ses études sur l'Objet 167 mais il est définitivement refusé en mai 1964 malgré une nouvelle version l'Objet 167A équipé d'un système de chargement automatique.

Du côté Morozov KB, un modèle au concept original est développé, l'Objet 434. Les dimensions de la caisse sont réduites au minimum. L'équipage passe de 4 à 3 hommes, le chargeur est supprimé et remplacé par un système de chargement automatique. En décembre 1962, le Conseil des ministres de l'Union soviétique ordonne la production de ce modèle sous le nom de T-64, mettant ainsi en péril la pérennité des projets de son concurrent.

Dès les premières séries, les problèmes du T-64 se font jour et Morozov est accusé d'avoir tué toute concurrence par son intense lobbying à Moscou. En effet, la taille réduite de l'Objet 434 implique la mise en place d'un groupe motopropulseur 5TDF de 700 cv très délicat, peu fiable, difficile à réparer et à la durée de vie équivalente à celle des engins de la Deuxième guerre mondiale.

Le T-64 entre quand même en service dans l'Armée soviétique en mai 1968 sous l'appellation T-64A malgré tous ses défauts.

Pour répondre à ses problèmes, l'équipe de Kartsev travaille sur une synthèse des résultats de ses études sur l'Objet 167 et sur le T-62 avec un canon plus puissant constituant ainsi l'Objet 172 remotorisé avec l'indémodable diesel V-45. L'idée est de consolider le T-64 avec des solutions éprouvées sur les matériels précédents en limitant ses coûts prohibitif et sans pour autant en modifier ses qualités d'avant-garde. Un premier prototype appelé "Ural" est terminé en janvier 1968 et il est essayé pendant 3 ans. Après nombre d'atermoiements, l'Objet 172 est autorisé à la production le 1er janvier 1972 sous le nom de T-72.

L'Objet 172 reprenait le châssis du T-64.
L'Objet 172 reprenait le châssis du T-64.

La production des T-72 commence en 1972 à Nijni Taguil sans que celle des T-64 soit interrompue à Kharkiv, traduisant en cela le compromis politique trouvé entre l'armée, satisfaite de mettre en service un char d'un coût raisonnable et donc appelé à être largement diffusé, et la direction principale de l'arme blindée, soucieuse de ne pas perdre la face. Alors que le T-64 n'est jamais exporté, le T-72 équipe toutes les armées du pacte de Varsovie et sa fabrication sous licence est accordée à presque tous les pays d'Europe centrale et à quelques non alignés tels que l'Inde[1].


Spécifications techniques



Armement



2A26M2

Les prototypes Objet 172 et Objet 172M ainsi que le premier modèle de T-72 produit en grande série ; et le T-72 Ural étaient armés d'un canon à âme lisse de 125 mm appelé 2A26M2 (appellation d'usine D-81T). Il est dérivé du canon 2A26 armant le T-64A. Le tube du canon du 2A26M2 a une longueur de 48 calibres (6000 mm). Il comporte un extracteur de fumée concentrique au 3/5 de sa longueur, mais ne dispose pas de manchon anti-arcure. Sa pression maximale admissible en chambre est de 400 MPa. La durée de vie du tube est de l’ordre de 600 coups à obus explosif ou à charge creuse.

Le remplacement du canon était une opération chronophage, car il était nécessaire de détoureller le T-72 à l'aide d'une grue afin de pivoter la tourelle et d'extraire le canon de son berceau, par le dessous. Le lien élastique comprenant un frein de tir comportant deux pistons accumulateurs qui sont disposés de manière asymétrique par rapport à l’axe du tube, comme précédemment sur le canon de 115 mm 2A20 Molot du T-62. Cet agencement avait tendance, lors du tir, à générer des oscillations durant le mouvement de la masse reculante vers l'arrière. Ceci entrainait une dispersion importante des tirs[2] et donc un manque de précision.


2A46-1

Afin de rectifier les problèmes du canon 2A26, l'usine d'artillerie n°9 développa en 1970 une version améliorée appelée 2A46[3], il se démarque de son prédécesseur par un nouveau tube, résistant mieux à l'usure, lui donnant une durée de vie de 900 à 1000 coups en employant des obus explosifs ou à charge creuse et de 200 à 250 coups en employant des obus-flèches. Afin de garantir un effort de recul constant (dans le but de réduire la dispersion des tirs), le pistons accumulateurs du lien élastique possèdent un nouveau fluide de freinage, moins sensible aux variations de température et ne nécessitant plus de gaz pour contrer l'échauffement rapide de fluide de freinage[4]. Le tube du 2A46 est recouvert d'un manchon anti-arcure à partir de 1975. Le T-72 Ural-1 (1975) est le premier modèle de T-72 armé du canon 2A46-1.


2A46M

De conception entièrement nouvelle, le 2A46M possède un nouveau bloc de culasse intégrant un lien élastique repensé, monté cette fois de manière symétrique. Le tube du canon, plus rigide, est désormais réalisé par autofrettage, son démontage est possible, sans avoir à détoureller le T-72. L'évacuateur de fumée est remplacé par un modèle plus robuste, mieux adapté à la pression générée lors du tir d'obus-flèches[5]. Sa pression maximale admissible en chambre passe à 500 Mpa. Le 2A46M commence a être monté sur les T-72A à partir de 1981.


2A46M-5

Les T-72B3 sont armés du canon 2A46M-5 (appellation d'usine D-81TM-5), employé également par le T-90A. Les oscillation du tube sont réduits grâce à une sensible augmentation de l'épaisseur des parois du tube, permettant un gain de rigidité de l'ordre de 10% par rapport à celui du 2A46M, de plus, il est chromé afin de limiter son usure. Sa pression maximale admissible en chambre est de 608 Mpa.


Chargement automatique

Le chargement automatique (4) se situe en dessous du tireur (3), du chef de char (2) et derrière le conducteur (1). Les charges de propulsives sont en orange et les projectiles en jaune
Le chargement automatique (4) se situe en dessous du tireur (3), du chef de char (2) et derrière le conducteur (1). Les charges de propulsives sont en orange et les projectiles en jaune

Le fond de panier de la tourelle abrite un carrousel électromécanique AZ-172 d'une contenance de 22 munitions. Chaque munition de 125 mm est stockée en deux fardeaux (projectile et charge propulsive) dans une cassette amovible.

Le T-72B dispose d'une version améliorée appelée AZ-184, capable de tourner dans le sens horaire ou anti-horaire. Afin de pouvoir utiliser des missiles antichars, ses cassettes sont modifiées avec des loquets afin d'empêcher que les ailettes du missile ne se déploient lors de leur chargement.


Blindage


Un T-72B russe équipé du blindage réactif explosif Kontakt-1 le 2 juin 2020.
Un T-72B russe équipé du blindage réactif explosif Kontakt-1 le 2 juin 2020.

Tourelle

La tourelle du T-72 Ural est faite en acier moulé et présente une épaisseur maximale de 475 mm[6].

Sur le T-72A, l'avant de la tourelle, toujours en acier massif, est épaissi afin d'accueillir deux cavités d'une épaisseur de 115 mm. Ces dernières sont remplies d'un composé à base de quartz, efficace contre les charges creuses. Cette configuration de blindage, dénommée sand bar est également partagée avec la tourelle du T-80B. Les services de renseignement américains surnomment la tourelle Dolly Parton en raison de ses formes.

La tourelle du T-72B, également en acier moulé est plus épaisse. L'axe frontal de la tourelle enferme deux poches dans lesquelles étaient fixés une vingtaine de sandwichs acier/caoutchouc /acier inclinés suivant un angle de 55° par rapport au tir frontal. Cette succession de sandwichs fonctionnaient suivant l'effet Plaques Accélérées par Choc (PAC). Les services de renseignement américains surnomment la tourelle Super Dolly Parton en raison de ses formes plus prononcées.


Caisse

Le glacis, présentant une inclinaison de 68°, est formé des deux couches d'acier (80 et 20 mm d'épaisseur) entre lesquelles se trouve deux couches de fibre de verre renforcée (2 x 53 mm) appelée steltextolite. À partir de 1982, une plaque de surblindage en acier haute dureté d'une épaisseur de 30 mm est soudée sur le glacis dans le cadre du programme Reflection-2 visant à renforcer le blindage du glacis.

Sur le T-72A, la configuration des couches demeure identique mais l'épaisseur de la plaque d'acier formant la partie externe du glacis est réduite à 60 mm tandis que la plaque interne, servant de support aux couches de fibre de verre voit son épaisseur passer à 50 mm.

À partir de , une plaque de surblindage en acier haute dureté d'une épaisseur de 16 mm est soudée sur le glacis dans le cadre du programme Reflection-2 lancé en urgence après avoir découvert en 1982 que le glacis du T-72A était vulnérable à l'obus flèche israélien de 105 mm M111 Hetz.

Dans le cadre du programme Reflection-1 visant à revaloriser le blindage du glacis pour contrer la menace représentée par les nouveaux obus flèche de 105 mm, les T-72A produits à partir de 1983 (alors appelés en Russe Совершенствование Т-72А, T-72A amélioré) reçurent un nouveau blindage composite. L'épaisseur de ce dernier demeure identique à celui du T-72A. Mais les deux couches superposées de fibre de verre renforcée sont remplacées par trois plaques d'acier de 15 mm d'épaisseur séparées par des lames d'air[7].

Le glacis du T-72B est un développement ultérieur du programme Reflection-1 ayant pour objectif de fournir une protection face aux obus flèche de 120 mm. L'espace entre la couche d'acier externe et interne est désormais occupé par quatre plaques d'acier haute dureté (deux de 10 mm d'épaisseur et deux de 20 mm).


Mobilité



Motorisation

Le moteur Tcheliabinsk V-46-6 présent sur le T-72A, le T-72M et T-72M1.
Le moteur Tcheliabinsk V-46-6 présent sur le T-72A, le T-72M et T-72M1.

Le T-72 Ural possède un moteur diesel suralimenté CTZ V-46 comportant 12 cylindres disposés en V pour une cylindrée de 38,8 l.

Il développe une puissance nominale de 780 chevaux à un régime de 2 000 tr/min pour un couple maximal de 3 089 N m atteint à 1 400 tr/min. Il s'agit d'un moteur diesel à injection directe, la suralimentation est mécanique, le compresseur centrifuge étant entraîné par le moteur. Sa consommation spécifique de carburant est de 245 g/kWh.

Il a la particularité d'être monté transversalement dans le compartiment moteur afin de réduire la longueur du châssis.

Le T-72A reprend une version améliorée appelée V-46-6, son mode de fonctionnement et ses performances sont identiques au V-46 mais l'agencement de son système de lubrification ainsi que de son circuit de refroidissement sont différents.

Le T-72B étant plus lourd, possède un moteur V-84MS, plus puissant, développant 840 chevaux à 2 000 tr/min. Ce gain de puissance est obtenu grâce à une suralimentation à impulsions ; le compresseur centrifuge est toujours entraîné mécaniquement par le vilebrequin mais reçoit également la pression nécessaire des gaz d’échappement. Son couple maximal de 3 479 N m atteint à 1 400 tr/min pour une consommation spécifique de carburant de 247 g/kWh.


Boîte de mécanismes

Le T-72 reprend les deux boîtes de vitesses latérales utilisées sur le T-64. Elles assurent l'entraînement des chenilles et la direction du char. Chacune des boîtes de vitesses comporte sept vitesses en marche avant et une en marche arrière, le passage des rapports s'effectue manuellement à l'aide d'un embrayage et d'un levier de vitesses. Deux leviers assurent la direction du char.


Train de roulement

Les deux modèles de chenilles utilisés par les T-72 : à gauche les chenilles à axe secs RMSh, à droite les chenilles à connecteurs UMSh développées initialement pour le T-80.
Les deux modèles de chenilles utilisés par les T-72 : à gauche les chenilles à axe secs RMSh, à droite les chenilles à connecteurs UMSh développées initialement pour le T-80.

La suspension, reprise de l'Objet 167, concurrent délaissé du T-64, comporte six galets de roulement en aluminium moulé sous pression d'un diamètre de 750 mm et trois rouleaux porteurs, un barbotin à l'arrière et une poulie tendeuse à l'avant. Le débattement vertical des bras de suspension varie selon la barre de torsion, il est comprit entre 358 mm à 370 mm. Les premiers, deuxièmes et sixièmes galets de roulement comportent chacun un amortisseur rotatif hydraulique.


Emploi


Contrairement aux T-64 et aux T-80, il fut largement exporté et fabriqué sous licence, bien avant l'écroulement de l'URSS. Les T-72 seraient en service dans de nombreux pays :

Char T-72 de la nouvelle armée irakienne en 2006. 77 de ces engins ont été donnés par la Hongrie après remise à niveau en 2005[10]
Char T-72 de la nouvelle armée irakienne en 2006. 77 de ces engins ont été donnés par la Hongrie après remise à niveau en 2005[10]

Engagements


À plusieurs reprises, il a été confronté aux modèles occidentaux avec des résultats plutôt mauvais, par exemple lors de l'invasion du Liban par l'armée israélienne en 1982 et la guerre du Golfe en 1991. Il faut relativiser cependant ces résultats par plusieurs facteurs :

Il n'en reste pas moins que ce char souffre de nombreux défauts traditionnels aux chars russes :

Même si le T-90 a remédié partiellement à ces faiblesses, les concepteurs de blindés russes semblent s'acheminer vers une nouvelle révolution dans l'architecture interne des blindés, en regroupant l'équipage en caisse, laissant la tourelle inhabitée et les munitions bien à l'écart, ce qui devrait augmenter la survivabilité, sans entrer dans une inflation de la masse comme celle qui touche le M1 Abrams. Le nouveau modèle, le T-14 Armata, présenté en 2015 pour la première fois, possède effectivement en grande partie ces caractéristiques.


Variantes


T-72M1M.
T-72M1M.
T-72M1M.
T-72M1M.
T-72B3 lors de l'Offensive de Kiev, 6 mars 2022.
T-72B3 lors de l'Offensive de Kiev, 6 mars 2022.

Russie / URSS



T-72 Ural


T-72A


T-72B


Modèles dérivés


Algérie



T-72 AG

Version modernisée du char de combat moyen russe T-72. Il utilise des équipements de visée, de navigation et de combat numérique, d'origine française et ukrainienne. Il possède en plus une nouvelle génération d'armure réactive capable de défaire les missiles dit tandem, qui consiste a recouvrir l'armure réactive(ERA) avec une couche de blindage supplémentaire. En plus tout le système de combat a été revu et corrigé avec l'ajout d'un ordinateur de bord et d'équipements de navigation par satellite utilisant le GPS et le Glonass. Le véhicule dispose d’une protection NBC complète.


RDA / Allemagne


Des T-72 de la Nationale Volksarmee en 1988.
Des T-72 de la Nationale Volksarmee en 1988.

Pologne



Irak


Selon les Polonais, aucun Asad Babil n'a été assemblé. De plus, l'usine de Taji, devant être modernisée pour pouvoir assembler les futurs Asad Babil a été détruite en 1991.


Yougoslavie



Roumanie



Corée du Nord




Slovaquie


T72M2 Moderna (Modernisation Slovak du T72M2 en rajoutant des plaques de blindage "DYNAS" ainsi que 2 Canon de 20mm puis un canon de 30mm.



Anecdote


Le , un navire ukrainien, le Faina, transportant quelque 33 T-72 officiellement destinés au Kenya est pris en otage par des pirates somaliens. Après une remise de rançon, les chars parvinrent au Soudan du Sud.


Culture populaire


Le T-72 apparaît dans de nombreux films et jeux vidéo.

War Thunder: Le T72 est jouable sous les versions: T72A, T72AV, T72B, T72B(1989), T72B3, T72M2 Moderna


Notes et références


  1. Marc Chassillan, « Le T72 un char « planétaire » », Raids Hors-Série N°8, date inconnue, p. 18
  2. (en) « T-72: Part 1 », sur thesovietarmourblog.blogspot.com, (consulté le )
  3. Pierre Petit, « Le T-72: Historique et développement d’un succès soviétique – 1re partie », DSI (Défense et Sécurité Internationale), no 89, , p. 88–93 (ISSN 1772-788X, lire en ligne, consulté le )
  4. (en) « T-72: Part 1 », sur thesovietarmourblog.blogspot.com, (consulté le )
  5. (en) « T-72: Part 1 », sur thesovietarmourblog.blogspot.com, (consulté le )
  6. (en) « The armor protection of the T-72 tank », sur Below The Turret Ring, (consulté le )
  7. (en) Iron Drapes, « T-72: Part 2 », sur thesovietarmourblog.blogspot.com, (consulté le )
  8. (en) Morocco — Middle East Military Balance - INSS Israel, 2 septembre 2007.
  9. Jean-Philippe Rémy, « WikiLeaks : la folle saga des T-72 ukrainiens destinés au Soudan sud », Le Monde, .
  10. (en) Rebuilt T-72 Tanks for the Iraqi Army, Defense industry daily, 20 mai 2005.
  11. Jane's International Defence Review ,7/1997, pg. 15: Impenetrable russian Tank armour strands up to examination.
  12. (en) Steven J. Zaloga, M1 Abrams vs T-72 Ural: Operation Desert Storm 1991 (Duel Book 18), Osprey Publishing, , 80 p. (ASIN B01DPPQ0XC)
  13. (en) « T-72 monkey models », sur m.m., (consulté le )
  14. « Le lance-flammes lourd TOS-1 "Buratino" », RIA Novosti, (consulté le ).

Bibliographie



Articles connexes


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На других языках


[de] T-72

Der T-72 ist ein sowjetischer Kampfpanzer, der ab 1972 von dem Unternehmen Uralwagonsawod gebaut und von der Sowjetarmee in Dienst gestellt wurde. Außer in der Sowjetunion wurde der Panzer in Polen, in der ČSSR und in Jugoslawien gebaut, in Indien ab 1980 in Lizenz. Der T-72 ist der gegenwärtig am meisten genutzte Kampfpanzer der Welt.[2] Er wurde in großen Stückzahlen exportiert, darunter in viele Nahost-Staaten wie Syrien, Libyen, Iran und Irak. So kam er auch in vielen Konflikten zum Einsatz, so im Libanonkrieg 1982, dem Ersten und dem Zweiten Golfkrieg und in den Jugoslawienkriegen. Insgesamt wurden rund 20.000 Exemplare hergestellt;[3] davon unterhält Russland noch rund 9200 Stück, wobei nur etwa 1200 noch aktiv sind. Der Exportpreis für einen T-72M1 betrug 1992 etwa 1,2 Millionen US-Dollar; mit dazugehöriger Munition und Ersatzteilen belief sich der Stückpreis auf etwa 1,8 Millionen US-Dollar.[4]

[en] T-72

The T-72 is a family of Soviet/Russian main battle tanks that entered production in 1969.[10] The T-72 was a development of the T-64, which was troubled by high costs and its reliance on immature developmental technology. About 25,000 T-72 tanks have been built, and refurbishment has enabled many to remain in service for decades.[11][12] It has been widely exported and has seen service in 40 countries and in numerous conflicts. The T-90 introduced in 1992 is a development of the T-72B;[13] production and development of various modernized T-72 models continues today.

[es] T-72

El T-72 es un tanque de combate diseñado y producido primero en la Unión Soviética y posteriormente en Rusia. Ha sido durante más de treinta años uno de los pocos carros de combate que se construyen en cinco países; y que se ha mejorado extensivamente, unos modelos en la actualidad se producen mediante licencia, y otras múltiples versiones han tenido diversa suerte; desde no pasar de la fase de prototipo, hasta ser carros de combate muy sofisticados como el T-90S. Entró al servicio activo en el año 1974 y actualmente sigue siendo una pieza fundamental en los cuerpos blindados de muchos países. A día de hoy es uno de los carros de combate en servicio más producidos en el mundo, después del T-34 y el M4 Sherman; con más de 40 000 unidades repartidas a lo largo y ancho del mundo. Es uno de los carros de combate en actividad más numerosos del Ejército ruso, que en el 2004 contaba con cerca de 5000 unidades y otras unidades más usadas de posapuentes y en otros proyectos.[3][4]
- [fr] T-72

[ru] Т-72

Т-72 «Урал» — послевоенный советский средний[8] и основной танк.



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