Le Leopard 2 est un char de combat allemand développé initialement pour remplacer les M48 Patton utilisés par la Bundeswehr et évoluer aux côtés du Leopard 1 déjà en service. Le Leopard 2 surpassait ce dernier dans le domaine de la mobilité, de la protection et de la puissance de feu. Sa bonne réputation est reconnue au niveau international[2].
Pour les articles homonymes, voir Chars Leopard.
Leopard 2
Leopard 2A5 de la Bundeswehr en 2010.
Caractéristiques de service
Type
char de combat
Service
(43 ans)
Utilisateurs
18 pays
Conflits
Guerre d'Afghanistan, tentative de coup d'État de 2016 en Turquie, opération Bouclier de l'Euphrate
Production
Concepteur
Krauss-Maffei
Année de conception
1969-1979
Constructeur
Krauss-Maffei et MaK
Production
2125 exemplaires
Caractéristiques générales
Équipage
4 (chef de char, opérateur tourelle, chargeur et pilote)
Longueur
7,72 m (caisse) 9,67 m (avec le canon) 10,97 m (avec le canon) (A6 & A7)
Largeur
3,75 m
Hauteur
2,48 m (hauteur du toit) 2,87 m (avec le viseur panoramique)
En 1969, les trois séries d'essais des prototypes du futur char de combat MBT-70 américano-allemand démontrèrent que ce prototype, hautement sophistiqué, était devenu trop lourd. L'étape suivante du processus de développement allait donc devoir porter sur la refonte du char afin de réduire son poids. Néanmoins, aucun des deux pays ne parvint à un accord et le programme MBT-70 fut définitivement stoppé le après avoir coûté huit cents trente millions de deutschemark.
Les États-Unis et l'Allemagne de l'Ouest décidèrent donc, chacun, de développer de leur propre côté, leurs chars de combat respectifs.
Le Keiler et l'Eber
De 1965 à 1967, Porsche s'était vu accorder un contrat visant à concevoir des améliorations à apporter au Leopard 1, tout juste entré en service.
Ce programme baptisé Leopard Doré (en allemand, Vergoldeter Leopard) avait pour but de rendre les futures versions du Leopard 1 aussi compétitives que le MBT-70.
En 1967, lorsque les premières tensions entre les États-Unis et l'Allemagne de l'Ouest apparurent, le Ministère fédéral de la Défense décida de poursuivre le programme Leopard Doré parallèlement au développement conjoint du MBT-70.
Krauss Maffei fut choisi comme maître d'œuvre, Porsche était chargé de concevoir le châssis tandis que Wegmann s'occupait de la tourelle.
Deux prototypes du Keiler (sanglier) furent fabriqués en 1969 et 1970 sous l'appellation ET 01 et ET 02.
Le Keiler possédait une tourelle aux formes anguleuses avec un masque en pointe de flèche. Utilisant la méthode d'assemblage par mécanosoudure, la tourelle était recouverte d'un blindage espacé constitué d'une carapace en acier haute dureté. L'armement consistait en un canon à âme lisse de 105 mm tirant des obus-flèches.
Son glacis présentait une inclinaison importante et la motorisation était assurée par un moteur V10 Diesel MB 872 couplé à une boîte de vitesse automatique ZF 4 HP 400. Le moteur MB 872 était une version raccourcie à dix cylindres du moteur V12 Diesel MB-873 du KPz-70.
En fin 1969, l'Office fédéral allemand des techniques de l'armement et de l'approvisionnement lança une étude dans le but de ré-utiliser les composants développés durant le programme MBT-70 sur une version modifiée du Keiler appelée Eber (verrat). L'Eber reprenait notamment le canon XM150 de 152 mm du MBT-70 ainsi que le canon-mitrailleur de 20 mm monté sur un tourelleau télé-opéré.
Première génération de prototypes
Le Leopard 2 K représentait la première génération de prototypes.
Au début de 1970, Helmut Schmidt et le Ministère fédéral de la Défense recommandèrent de poursuivre le développement du Léopard Doré mais en adoptant, cette fois-ci, le moteur V12 Diesel du KPz-70. Dix prototypes armés d'un canon lisse Rheinmetall de 105 mm suivi de sept autres armés d'un canon lisse de 120 mm furent commandés, Krauss Maffei fut encore une fois, choisi comme maître d'œuvre.
Seize châssis (portant l'appellation de PT 1 à PT 17) et dix-sept tourelles furent construit entre 1972 et 1974.
Une version armée du canon XM150 de 152 mm du MBT-70 baptisée Leopard 2 FK (FlugKörper; missile) fut envisagée mais le projet fut annulé en 1971.
Appelés Leopard 2 K (Kanone; canon), ces prototypes reprenaient une partie des équipements de motorisation hydraulique de la tourelle du MBT-70 ainsi que ses galets de roulement, ses chenilles, son moteur et sa boîte de vitesses. Mais contrairement à ce dernier, le Leopard 2 K retournait à une configuration classique d'équipage à quatre hommes avec pilote en châssis.
Reprenant l'architecture du Keiler, le Leopard 2 K devait respecter l'indice de classement OTAN MLC 50 (masse inférieure à 45 tonnes).
En dehors de l'armement, ces prototypes se différenciaient aussi par leurs châssis: (modèle de chenilles, configuration du groupe motopropulseur,
nombre de galets et suspensions, etc.).
Les essais de ces matériels se déroulèrent en Allemagne de l'Ouest de 1972 à 1974 à Münster et à Meppen. De février à mars 1975, quatre Leopard 2 K effectuèrent des tests climatiques en conditions hivernales à Shilo, au Canada et en conditions désertiques à Yuma, aux États-Unis du mois d'avril à mai.
Tourelle Spitzmaus
Il s'est avéré que les prototypes Leopard 2 K étaient entre 1,5 tonne et 5,5 tonnes plus lourds que la limite des 45 tonnes imposées. Wegmann développa donc une nouvelle tourelle, ayant le même blindage mais plus légère surnommée Spitzmaus (musaraigne) en raison de sa forme pointue.
La tourelle Spitzmaus amena des contraintes en termes de volume disponible sous blindage qui empêchèrent de monter le viseur télémétrique EMES-12 qui, ayant une base de 2 m, était trop large pour être monté.
Leitz et AEG-Telefunken trouvèrent une solution en développant un télémètre à corrélation électronique EMES-13 ayant une base d'à peine 35 cm permettant son installation à l'avant-droite de la tourelle.
Tourelle T 14 mod.
L'avant de la tourelle T 14 mod. était protégée par du blindage composite et possédait, entre autres, un viseur télémétrique à corrélation électronique EMES-13.
Parallèlement, les premières analyses de la guerre du Kippour démontraient clairement que les chars de combat devaient être à l'avenir mieux blindés afin de contrer les missiles antichars. Le cahier des charges fut modifié afin de faire passer l'indice de classement OTAN de MLC 50 à MLC 60 (54 tonnes).
La tourelle no14 fut modifiée pour accueillir un blindage composite capable de résister, à 1 500 m, aux obus-flèches de calibres de 115 mm et 120 mm ainsi que des obus explosifs à charge creuse de 120 mm.
La création de cette tourelle a représenté une percée dans le développement du Leopard 2 et constituait un premier pas vers le Leopard 2 AV[3].
Deuxième génération de prototypes
En 1973, un processus de négociation s'ouvrit entre les États-Unis et l'Allemagne de l'Ouest dans le but de standardiser certains des composants de leurs futurs chars de combat respectifs. Ces négociations aboutirent à un mémorandum d'entente qui fut signé le et un amendement en juillet 1976.
Un châssis du Leopard 2 K, le PT 07, fut vendu et livré aux États-Unis en février 1973 afin d'être évalué par l'US Army au terrain d'essai d'Aberdeen.
Une partie du mémorandum d'entente consistait en une série de tests comparatifs entre le prototype PT 07 du Leopard 2 K et les deux prototypes du XM1.
Afin de répondre aux caractéristiques de performances établies par le XM1 (niveau de protection balistique, compartimentation des munitions avec utilisation de panneaux anti-explosion), Krauss-Maffei fut chargé de mener une étude visant à modifier le prototype du Leopard 2, en réalisant le moins de changements possibles et en respectant les contraintes liées aux coûts.
Afin de satisfaire aux exigences américaines du mémorandum d'entente, Porsche, Krauss-Maffei et Wegmann conçurent le Leopard 2 AV (Austere Version; version austère) ou (American Version; version américaine). La tourelle avait été conçue sur l'expérience acquise avec la tourelle T 14 mod. mais intégrait une conduite de tir moins sophistiquée. Le châssis intégrait dans sa pointe avant un réservoir de carburant intercalé entre du blindage composite. Les déports de caisse étaient désormais à bords droits.
Production en grande série
Les essais terminés, la version AV est retenue et sert de base pour la version finale produite en grande série par les entreprises Krauss-Maffei et Mak. Un total de (2 950 chars sont construits en huit lots entre octobre 1979 et mars 1992.
Lot
Période
Modèle
Exemplaires produits par Krauss Maffei
Exemplaires produits par Krupp MaK
Total
1
à
2 (2A0)
209
171
380
2
à
2A1
248
202
450
3
à
2A1
165
135
300
4
à
2A3
165
135
300
5
à
2A4
190
180
370
6
à
2A4
83
67
150
7
à
2A4
55
45
100
8
à
2A4
40
35
75
Le prix unitaire d'un char Leopard 2 a été évalué à 5,3 millions de dollars en [4].
Histoire opérationnelle
Le Leopard 2 a été utilisé sur trois théâtres d’opérations sous les couleurs de quatre pays[5].
La Heer déploie en 1999 des troupes dans le cadre de la force de maintien de la paix KFOR. Des échanges de tirs ont lieu entre des soldats allemands appuyés par des Leopard 2A5 et les occupants d’une voiture.
Afghanistan
L'Afghanistan (FIAS - Force internationale d'assistance et de sécurité)[7]
Forces armées canadiennes
L'armée canadienne a implanté dans le cadre de l'OTAN une mission en Afghanistan, appuyée par des troupes et des équipements militaires. Après l'utilisation d'une quinzaine de Leopard 1 C2 par le Lord Strathcona's Horse (Royal Canadians) - première unité occidentale à déployer des chars de combat dans ce pays - à partir d'-[8], 20 Leopard 2A6M loués à l'armée allemande ont été pris en compte durant l’été 2007. Au cours d'un engagement le , un Leopard 2 canadien a été frappé par un engin explosif improvisé, préservant son équipage de dommages mortels[9].
Forces armées danoises
Les troupes danoises ont été déployées en Afghanistan dans le cadre de l'OTAN, avec l'appui de véhicules blindés, dont quatre Leopard 2A5DK du régiment des Dragons du Jutland en [10]. Ces blindés ont aussi apporté leur assistance à d'autres forces, en particulier aux soldats britanniques. Le , un Leopard danois est touché par un engin explosif improvisé. Le conducteur du char décède de ses blessures malgré une intervention médicale.
Syrie
Opération Bouclier de l'Euphrate
Forces armées turques À la fin de 2016, l'armée turque est intervenu dans le nord de la Syrie. Elle y a déployé une cinquantaine de Leopard 2A4TR de la 2e brigade blindée de la Première armée à partir de . Mi- elle avait perdu une dizaine de Leopard 2A4 contre Daesch dans la région d'Al-Bab[11] qui utilise des missiles antichars russes pour des tirs contre le flanc de ces blindés lorsqu'ils sont généralement en position statique[12].
Description
Armement
Principal
Munitions allemandes de 120×570mm au standard OTAN, à gauche et au milieu l'obus explosif à charge creuse DM12, à droite l'obus-flèche DM13.La soute avec les munitions prêtes à l'emploi est située juste derrière le poste du chargeur.
Le Leopard 2 est armé d'un canon lisse Rh-120 L44, ce canon possède un débattement de -9° à +20°, le pointage du canon est assuré par un système hydraulique WNA-H22 comprenant entre autres un moteur hydraulique situé dans un compartiment à l'arrière droite de la tourelle, derrière le chef de char. Sur le Leopard 2A5, le système de pointage hydraulique du canon (risque d'incendie) est remplacé par un système entièrement électrique appelé EWNA fonctionnant à l'aide de moteurs électriques. Le Leopard 2A6 est armé d'une version allongée du canon Rh-120 appelée Rh-120 L55, 1,3 m plus long, il permet d'accroitre la vélocité des munitions de 120 mm et donc leur portée pratique.
Les munitions en tourelle sont rangées dans une soute située dans la partie arrière gauche de la tourelle, cette soute contenant quinze obus de 120 mm possède une porte blindée coulissante et un panneau anti-explosion détachable, qui se libère en cas d'explosion des munitions.
Les vingt-sept autres munitions de 120 mm sont rangées dans un unique râtelier placé à gauche du pilote.
Pour réduire la vulnérabilité du râtelier face aux mines et EEI, le Leopard 2A6M n'embarque que vingt-deux munitions en caisse, la dernière rangée du râtelier ayant été supprimée.
Secondaire
Une mitrailleuse coaxiale MG 3A1 est montée à gauche de l'armement principal, elle est alimentée par une bande de 1 000 cartouches. 3 750 cartouches sont embarquées en réserve. Une mitrailleuse additionnelle du même calibre peut être montée devant la trappe du chargeur.
Seize lance-pots fumigène Wegmann de 76 mm sont montés sur les flancs arrières de la tourelle.
Moyens d'observations et conduite de tir
L'image affichée en grand champ par la caméra thermique du viseur du tireur EMES-15, les chiffres en rouge indiquent une distance mesurée supérieure ou égale à 9 990 m.
Le tireur dispose de:
un viseur stabilisé jour/nuit Atlas Elektronik EMES-15. Monté à l'avant droite de la tourelle, il possède une tête de visée comprenant deux fenêtres, l'une pour la voie jour et l'autre pour la voie nuit (thermique). La voie jour possède un unique grossissement ×12 (plus un ×3 sur les Strv 122 suédois). Il intègre un télémètre laser CE628 et une caméra thermique WBG-X de première génération, tous deux conçus par Zeiss Eltro Optronic. La caméra thermique possède deux grossissements: ×4 et ×12. Cette dernière est remplacée sur le Leopard 2A7V par une nouvelle de troisième génération appelée Attica GL[13];
un viseur monoculaire de secours FERO-Z18 placé dans la partie droite du masque du canon de 120 mm, possède un unique grossissement × 8. L'avant de la tourelle du Leopard 2A5 ayant été refait, ce dernier possède un viseur FERO-Z18A2 dont l'objectif se trouve sur la partie supérieure du masque du canon. Le Leopard 2A6 possède le modèle FERO-Z18A6 possédant un réticule dont la symbologie a été indexée[14].
Le chef de char possède:
Vue depuis le viseur panoramique PERI-R17A1.
un viseur panoramique stabilisé PERI-R17A1 monté sur le toit de la tourelle, devant le tourelleau du chef de char. Il possède deux voies pour l'observation de jour (grossissements ×2 et ×8). Ce viseur permet l'observation et le tir en marche. Le Leopard 2A5 possède une version améliorée intégrant une caméra thermique Ophelios-P[14] de deuxième génération (grossissements ×3, ×12 et ×24). Le PERI-R17A2 est, cette fois, monté en position centrale derrière le tourelleau du chef de char.
Mobilité
Train de roulement
Il comporte sept galets de roulement en acier et quatre rouleaux porteurs sur lesquels reposent des chenilles Diehl 570F à connecteurs à demi-corps disposant de semelles en caoutchouc amovibles. Ces chenilles sont entrainées par un barbotin à onze dents.
Le premier, le deuxième, le troisième, le cinquième et le septième galet disposent chacun d'une butée d'arrêt comprenant un amortisseur. Les galets de roulement font 81 cm de diamètre et sont dotés de bandages en caoutchouc.
Depuis la fin des années 1990, plusieurs pays ont choisi d'utiliser les nouvelles chenilles Diehl 570FT qui atténuent mieux les vibrations.
Motorisation
Le groupe motopropulseur comprend le moteur, la boîte de mécanisme, les filtres à air et la poutre de refroidissement.
Le Leopard 2 est propulsé par un moteur Diesel turbocompressé MTU MB 873 Ka-501 à douze cylindres à refroidissement liquide ayant une puissance nominale de 1 500 chevaux (1 104 kW) à un régime de 2600 tr/min.
Le MB 873 Ka-501 est dérivé du Daimler-Benz MB 873 Ka-500 qui fut utilisé sur les prototypes du Leopard 2 dans les années 1970 et sur le KPz-70 à la fin des années 1960. Il reçut l'appellation Ka-501 après que sa cylindrée de 39,8 l eut été augmentée à 47,6 l dans le but d'augmenter le couple moteur ainsi que sa fiabilité.
Par rapport au Ka-500, le Ka-501 n'est plus polycarburant mais peut encore fonctionner avec un mélange comprenant au moins 60% de Diesel.
Ce moteur en configuration bi-turbo affiche une consommation spécifique de carburant de 250 g/kWh pour un couple maximal de 4 700 N m à 1 600tr/min. Son poids à sec, sans la poutre de refroidissement, est de 2 250 kg. Le poids total du groupe motopropulseur est de 6 120 kg, la dépose de ce dernier peut être effectuée en 35 minutes.
Transmission
La boîte de mécanismes Renk HSWL 354/3 intègre principalement une boîte de vitesses automatique, une direction hydrostatique et un ralentisseur hydrodynamique. Son poids est de 2 250 kg (2 100 kg à sec).
Blindage
Un des éléments du blindage rapporté du Leopard 2A5, celui-ci est monté juste à gauche du masque du canon.
En 1970, dans le cadre du projet MBT-70, un futur char de combat germano-britannique, les Britanniques présentèrent, pour la première fois, leur blindage composite Burlington à une délégation allemande. La coopération qui s'ensuivit a permis aux ingénieurs ouest-allemands d'acquérir des données et des informations concernant la conception et le fonctionnement du blindage Burlington.
Cependant, durant le développement du Leopard 2, une version spécifique dénommée «B-Technologie» mettant plus l'emphase sur la mise en échec des obus-flèches fut développée par l'Allemagne.
La protection balistique du secteur frontal (angle de 30° en partant de chaque côté du canon) des premiers Leopard 2 était capable de stopper des obus-flèches de 115 mm à une distance 1 000 mètres, de 125 mm à une distance de 1 500 mètres et de résister au missile antichar MILAN 1[15].
En 1988, les Leopard 2A4 (à partir du 97echar de la deuxième tranche du 6elot de production) reçoivent un blindage composite de deuxième génération appelé «C-Technologie». Intégrant des céramiques, il augmente la masse du char de 1 350 kg et est capable de stopper des obus-flèche DM23 de 120 mm ainsi que des missiles antichars HOT-1 tirés dans un secteur frontal de 30° à droite et à gauche.
Les Leopard 2A4 du 8elot de production voient leur pré-blindages latéraux remplacés par de nouveaux, ces derniers font partie du kit de blindage rapporté D-Technologie que l'on retrouvera comme éléments de surblindage sur les Leopard 2A5.
Afin d'améliorer sa résistance face aux obus-flèches et aux missiles antichar à charges creuses en tandem, la version A5 est dotée d'un blindage rapporté en forme en pointe de flèche monté sur charnière.
Deux éléments de 500 kg chacun sont montés de part et d'autre du canon tandis que deux plus petits protègent les coins avant de la tourelle.
Les éléments de blindage rapporté sont constitués d'une succession de fines plaques d'acier séparées par des couches d'élastomère, ce type de blindage a un fonctionnement similaire à celui des plaques accélérées par choc et permet à l'avant de la tourelle de stopper des obus-flèches DM43 de 120 mm tirés à une distance inférieure ou égale à 2 000 m.
Le Strv 122 suédois, le Leopardo 2E espagnol et le Leopard 2A6 HEL grec intègrent tous les éléments du blindage D-Technologie, ainsi, leur glacis est recouvert d'une plaque de blindage composite supplémentaire tandis que le toit de la tourelle se voit protégé par un blindage composite dans le but de contrer les attaques verticales type bombelettes.
Les versions revalorisées du Leopard 2 telles que les Leopard 2A4 "Evolution", "Revolution", PSO, Leopard 2A7+ disposent de surblindages composites AMAP développés par la firme allemande IBD Deisenroth Engineering.
Conception classique
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Malgré ses indéniables qualités (notamment la robustesse de la boîte de vitesses), des éléments comme la masse plutôt élevée, quoique restant dans la moyenne, les dimensions importantes et un équipage classique à quatre hommes (absence de chargement automatique) montrent que ce char est ancré dans une vision plus classique que les chars soviétiques de la même époque, ou encore, des chars Type 90 et Leclerc conçus une décennie plus tard.
Cela peut être un avantage, car un membre d'équipage supplémentaire (le chargeur) est une personne en plus pour effectuer les réparations éventuelles, sans parler de la maintenance moins complexe (blindé plus simple). Cette vision est d'ailleurs partagée avec les chars contemporains M1A2 et Challenger 2. Mais cela entraîne aussi certains inconvénients, qui font que ce poste est généralement supprimé sur les chars plus récents comme le Leclerc français, le Type 90 japonais ou le T-90 russe. Le chargement automatique permet avant tout de se passer du chargeur et de réaliser des tourelles biplaces, ce qui permet à son tour de concevoir des chars plus compacts et donc mieux protégés à poids égal. Il permet également de maintenir une cadence de feu plus élevée dans la durée. En effet, un chargeur bien entraîné peut charger 3 obus dans les 15 premières secondes d'un engagement mais il ne peut soutenir cette cadence longtemps. Enfin, le chargeur automatique permet au char de tirer en mouvement, ce qui est beaucoup plus difficile avec un chargeur humain, particulièrement lorsque le char avance en tout-terrain à bonne vitesse.
Cependant, le système de chargement automatique présente trois inconvénients majeurs. En premier lieu, il limite la longueur des obus à la hauteur disponible en tourelle, ce qui bride le développement d'obus flèches plus performants. En second lieu, le stockage des munitions à flanc de tourelle s'avère très dangereux au combat dans la mesure où, si le blindage latéral (plus faible) du char est percé, le risque est énorme que les munitions n'explosent dans le compartiment de l'équipage, provoquant sa mort et arrachant la tourelle hors du châssis. Ce problème existe moins sur les blindés à chargement manuel car les obus sont stockés en nuque de tourelle dans un compartiment isolé et sécurisé par une construction anti-souffle. Pour finir, le bon fonctionnement d'un système automatique complexe sur le champ de bataille dépend beaucoup de l'entraînement de l'équipage et de l'entretien réalisé en vue du maintien du matériel en conditions opérationnelles.
Versions du Leopard 2
Plus de 3 200 chars ont été construits jusqu'en 2007, toutes versions et licences à l'étranger incluses.
Leopard 2A0 à Leopard 2A3
Leopard 2A1: La version 2A1 a introduit un certain nombre de modifications, la plus importante étant l'installation de la caméra thermique WBG-X dans le viseur EMES-15, cette dernière possède deux grossissements de x 4 ou x 12. La conduite de tir reçoit un sous mode affiché sous l'acronyme RW dans le réticule, il s'affiche lorsque l'opérateur utilise la voie thermique. Un appareil de contrôle informatisé appelé (Rechnergestütztes Prüfgerät) RPP 1-8 est intégré dans la conduite de tir, il affiche l'état de cette dernière, produit un rapport d'erreur et peut générer un script de test donné. La sonde météorologique présente sur le modèle original fut démontée et le trou de fixation recouvert par une petite plaque métallique circulaire. La position des filtres à carburant a été revue; au lieu d'être sur le plancher de la caisse, ils sont désormais situés en hauteur contre une des parois intérieures de la caisse. Les râteliers à munitions furent modifiés tandis que de nouveaux interrupteurs remplacèrent les anciens dans le compartiment de combat. Le carter d'épiscopes du chef de char a été remplacé par un modèle plus anguleux, son viseur panoramique PERI R-17 a été rehaussé de 5 cm à la suite de l'installation d'un collier de fixation plus épais. Le capotage blindé protégeant le système de filtration NBC a été agrandi, les câbles de remorquage ont été remplacés par des plus longs. En plus des postes de radio, le Leopard 2A1 a été équipé avec un système de communication filaire, il comprenait un récepteur appelé Ortsbesprechgerät (ObsprGer) ainsi qu'un terminal mobile appelé Fernbesprechgerät (FBsprGer). Le récepteur est relié aux postes de radio et dispose de connecteurs pouvant être reliés au système d'interphone ou à une ligne bifilaire de campagne. Un autre connecteur appelé connecteur blindé-à-blindé est monté à l'arrière de la tourelle, juste derrière l'antenne radio; il est compatible avec une ligne de campagne; une bobine de câble téléphonique longue de 850 m était transportée dans le coffre du lot de bord fixé à la nuque de la tourelle. Ce système permettait à un membre d'équipage posté à l'extérieur de rester en contact avec ses coéquipiers restés à l'intérieur du char. Il était possible de brancher au terminal mobile (FBsprGer) un casque d'écoute ou un combiné téléphonique. La portée maximale entre le récepteur et le poste mobile était de 3 km.
Leopard 2NL: Leopard 2A1 néerlandais, il possède des mitrailleuses MAG de fabrication belge et des lance-pots fumigène différents. 445 exemplaires produits de 1982 à 1986. La plupart des chars 2A4NL ont été convertis en 2A6NL.
Leopard 2A2: Leopard 2A0 dont le viseur du tireur EMES-15 a reçu la caméra thermique WBG-X.
Leopard 2A3: remplacement du poste radio, raccourcissement des antennes, nouveau camouflage. 300 exemplaires produits de 1984 à 1985.
Leopard 2A4
695 exemplaires fabriqués entre le mois de décembre 1985 et mars 1992. Le système de conduite de tir de la version A4 possède désormais un calculateur numérique et non plus analogique. La trappe sur le flanc gauche de la tourelle permettant le chargement des munitions de 120 mm à bord de celle-ci est omise et scellée sur les modèles portés au standard A4.
Les Leopard 2A4 fabriqués à partir de 1988 reçoivent un blindage composite de deuxième génération appelé «C-Technologie» faisant passer leur poids en ordre de combat à 56,5 t. Les 75 Leopard 2A4 construits entre janvier 1991 et mars 1992 reçoivent également de nouveau pré-blindages latéraux D-Technologie.
Char 87: Leopard 2A4 suisse, 380 exemplaires sont fabriqués sous licence entre 1987 et 1993, il est reconnaissable par ses silencieux d'échappement en forme de baril montés à l'arrière du compartiment moteur et ses mortiers Lyran de 71 mm permettant d'illuminer le champ de bataille. Le char 87 est également équipé d'une radio AN/VRC 12 de fabrication américaine, les mitrailleuses sont des MG 87 de 7,5 mm de conception locale.
Char 87 WE: char 87 équipé d'un nouveau viseur panoramique PERI R17A3 L4 intégrant une caméra thermique, d'une caméra de recul, d'une motorisation électrique de la tourelle et de nouvelles chenilles Diehl 570FT. 124 Char 87 sont convertis entre 2009 et 2011[16]. L'acronyme WE fait référence au mot Werterhaltung (valorisation).
Strv 121: appellation suédoise des 161 exemplaires Leopard 2A4 loués par l'Allemagne entre 1994 et 2009.
Leopard 2A4CAN: modèle canadien.
Leopard 2A4MCAN :modèle canadien équipé d'un surblindage composite
Leopard 2A4FIN: diffère des modèles allemands par l'emploi d'une radio Tadrin VRC-959, d'un nombre plus important de coffres de rangement pour le lot de bord et d’une plus grande surface recouverte de revêtement antidérapant.
Leopard 2PL: Leopard 2A4 polonais dont la tourelle est recouverte d'un surblindage composite.
Leopard 2SG: Leopard 2A4 des Forces armées de Singapour, il est notamment recouvert d'un surblindage composite faisant passer son poids à 58,7 t, 161 exemplaires ont été livrés entre 2007 et 2012.
Leopard 2A5
Cette version comporte des modifications importantes sur la base de chars déjà construits (porte sur 225 unités du parc allemand entre 2000 et 2003) visant à revaloriser le Leopard 2A4. La masse du char en ordre de combat passe à 59,5 tonnes à la suite de l'ajout d'un surblindage sur l'avant de la tourelle. La motorisation hydraulique de la tourelle est remplacée par une motiorisation électrique. Le chef de char dispose d'un nouveau viseur panoramique incorporant une caméra thermique.
Strv 122: version suédoise (120 exemplaires) basée sur le Leopard 2A5 mais incorporant un blindage composite additionel sur le toit de la tourelle et une suspension renforcée reprenant les barres de torsion du PzH 2000.
Leopard 2A5HEL :modèle grec.
Leopard 2A5DK: modèle danois.
Leopard 2A5PL: modèle polonais,
Leopard 2A6
Prototype du Leopard 2 PSO.
Le Leopard 2A6 diffère du Leopard 2A5 par son nouveau canon Rh-120 L55, plus long. La Bundeswehr convertit 405 Leopard 2 A5 au standard A6 entre 2001 et 2005. La masse en ordre de combat est de 59,9 tonnes.
Leopard 2A6HEL: version grecque basée sur la version A6, produite sous licence à 140 exemplaires.
Leopard 2A6 EX: modèle proposé pour le marché de l'exportation (EX pour export) équipé d'un moteur MT-883 monté transversalement.
Leopard 2A6M: Leopard 2A6 dont la protection contre les mines et les EEI a été renforcée (M pour Minenschutz) par l'installation d'une plaque de blindage ventrale, de capots blindés au-dessus des barres de torsion, par l'installation d'un siège suspendu au plafond pour le pilote et la suppression de la rangée inférieure du râtelier à munitions du châssis. Ces ajouts font passer la masse en ordre de combat à 62,5 tonnes.
Leopard 2A6NL: 185 Leopard 2 NL (néerlandais) convertis au standard A6.
Leopardo 2E: variante espagnole du Leopard 2A6, le toit est protégé par un blindage composite, le char possède un groupe auxiliaire de puissance, une climatisation, de nouvelles chenilles, les viseurs intègrent des caméras thermiques américaines produites par la société Raytheon, une radio Thales et un système d'information tactique Lince.
Leopard 2A6CAN: modèle canadien.
Leopard 2A6MCAN: modèle canadien.
Leopard 2A6FIN: modèle finlandais.
Leopard 2A6 PSO: Peace Support Operation, présenté en 2006, ce modèle est optimisé pour le combat urbain, pour cela, il est équipé d'une lame de bulldozer, d'un tourelleau télé-opérée et de surblindages latéraux recouvrant les flancs de la caisse et de la tourelle.
Leopard 2A7
Présenté en 2010 au salon des armements Eurosatory, cette version améliorée du Leopard 2A6M possède un blindage composite de nouvelle génération, une climatisation, un groupe auxiliaire de puissance, un système d'information tactique IFIS, des points de fixation sont montés sur les déports de caisse en vue d'un éventuel ajout de surblindages latéraux. Les premiers Leopard 2A7 entrent en service dans la Bundeswehr le 10 décembre 2014. La masse en ordre de combat est de 63,9 tonnes.
Leopard 2A7V: version améliorée du Leopard 2A7 (V pour Verbessert; amélioré) entrée en service dans la Bundeswehr le 15 septembre 2021. Il est armé d'une version améliorée du canon Rh-120 L55 appelée Rh-120 L55A1 possédant une pression maximale admissible en chambre accrue lui permettant de tirer l'obus-flèche allemand DM73 utilisant une poudre plus énergétique. Le glacis est recouvert d'une plaque de blindage rapporté. La boîte de vitesses a été renforcée pour compenser le poids supplémentaire, afin de conserver une bonne accélération, le ratio des réducteurs ont été modifiés, réduisant la vitesse maximale sur route à 63km/h. Le viseur du tireur EMES-15 intègre une nouvelle caméra thermique Hensoldt ATTICA-GL (Gunner Leopard) tandis que le viseur panoramique PERI R17A3 du chef de char se voit doter d'une nouvelle caméra thermique Hensoldt ATTICA-Z. Pour la conduite, le pilote dispose désormais de deux caméras thermiques SPECTUS (Spectral Technologies for Unlimited Sight), l’une sert de caméra de recul et l'autre est montée sur le glacis. La masse en ordre de combat est de 66,5 tonnes[17].
Variantes reprenant le châssis du Leopard 2
Engin blindé du génie
La version engin blindé du génie est produite par la société allemande FFG Flensburger Fahrzeugbau Gesellschaft mbH. Il qui comprend un éventail d’outils du génie dont une pelleteuse et une lame de bulldozer. Il sert au dégagement général des débris, au déminage, à l’excavation ainsi qu’aux opérations de sauvetage en cas des catastrophes comme des inondations et des incendies.
Ce véhicule polyvalent permet de transporter trois personnes, il peut atteindre des vitesses sur route pouvant aller jusqu’à 60km/h, il a un blindage additionnel et son poids de combat est de 69 500 kg.
Les améliorations à l’EGB Leo 2 utilisé par l'armée canadienne comprennent un meilleur blindage pour protéger les opérateurs sous les feux du champ de bataille, un poste de tir télécommandé, avec une mitrailleuse et un lance‑grenades à bouches multiples de 76 mm. Il compte aussi de l’équipement de soudage et de coupage, un système d’ouverture de brèche dans un champ de mines et des «mâchoires de vie», qui est un type d’outil hydraulique utilisé lors des sauvetages d’urgence afin d’extraire les victimes prisonnières de véhicules lourdement endommagés. Le treuil principal a une traction de 40 000 kg, tandis que le treuil secondaire a une traction de 3 500 kg.
Il est doté de divers équipements d’imagerie, dont des caméras d’imagerie thermique[18].
Iguane/Leguan (Panzerschnellbrücke 2): char lanceur de pont
Utilisateurs
Pays utilisateurs du Leopard 2.
Le Leopard 2 est l’actuel char ouest-européen de loin le plus exporté depuis les années 1980. Dans les années 2000 il connaît un fort regain d'intérêt en partie grâce aux surplus dus à la diminution des forces armées en Europe:
Allemagne: 2 145 exemplaires reçus entre 1979 et 1992, environ 1 800 en 1989 lors de la chute du mur de Berlin[19], 457 en service en 2007, 395 prévus en 2012 dont plus de 260 en ligne. En , il était prévu que 225 soient en service mais il est annoncé une augmentation à 328 unités[20] avec une centaine de chars rachetés et modernisés à partir de 2017[21]. En , 320 sont en ligne dans 6 bataillons, dont un de réserve doté de Leopard II A6, A6 M et A7 (un bataillon), un 6e bataillon d'active est formé en [22]. Les A5 servent à cette date exclusivement pour simuler l'ennemi lors d’entraînements[23]. 326 ou 329 sont prévus dans les années 2020[24] qui seront tous au standard Leopard 2A7V en 2026[25], le premier étant livré début .
Autriche: 115 exemplaires d'occasion reçus depuis 1997.
Canada: 120 exemplaires, dont 20 exemplaires A6M loués en 2007 et 100 Leopard 2 (20 Leopard 2A6 et 80 Leopard 2A4) achetés aux Pays-Bas. 18 engins blindés du génie à partir de 2017[18]. En 2011, 12 Leopard 2 A4 (sans armement, sans systèmes de communication) ont été vendus au Canada afin des les transformés en char de génie[26].
Chili: 118 d'occasion commandés en 2006.
Danemark: 57 en service en 2006. À la suite d'un contrat passé en 2017, 44 sont modernisés au standard 2A7M+DK entre 2019 et 2022, le premier étant perçu début [27].
Espagne: En , 349 exemplaires, dont 108 Leopard 2A4 transférés depuis l'Allemagne reçus en 1998 (55 sous cocon à cette date), 241 Leopard 2E reçus depuis 2003 plus 16 chars de dépannage[28].
Finlande: 124 exemplaires version A4 d'occasion d'origine allemande achetés en 2002 reçus. 20 convertis en poseurs de ponts et engins de combat du génie. 12 démontés servant de pièces de rechange. Un char a été perdu. 91 sont opérationnels. Ils seront remplacés par 100 A6 d'origine néerlandaise achetés en 2014, livrables entre 2015 et 2019[29].
Grèce: 353 exemplaires reçus à partir de 2006, dont 183 d'occasion.
Hongrie: 44 chars Leopard 2A7+ et 12 chars Leopard 2A4 d'occasion pour l'entraînement commandés en [30]. Début des livraisons en juillet 2020 et devant se terminer en 2023[31].
Indonésie: 104 exemplaires d'occasion livrés en .
Norvège: 54 exemplaires d'occasion.
Pays-Bas: 445 exemplaires reçus, 180 en service en 2006. Tous retirés du service en 2011 pour raisons budgétaires[32]. En , on annonce qu'une compagnie de 16 chars sera intégrée au sein de la 1re panzerdivision de la Bundeswehr[33]. Mis sur pied le , le Panzerbataillon 414 est subordonné le à la 43ebrigade mécanisée néerlandaise, il comporte 2 escadrons allemands et un néerlandais opérant sur des chars allemands[23]. 5 chars pontonniers Iguane seront livrables à partir de 2019[34].
Pologne: 232 Leopard II A4/A5 d'occasion répartis dans 4 bataillons. En 2016, il est prévu qu'ils soient tous regroupés dans la 11edivision de cavalerie blindée[35].
Portugal: 37 exemplaires d'occasion - Signature du protocole de réception le [36].
Singapour: 66 exemplaires commandés en 2007. Plus de 170 exemplaires reçu en 2019[38].
Suède: 280 exemplaires, dont 160 d'occasion.
Suisse: 380 Char 87 Leo/Panzer 87 Leo (Pz 87) Leopard 2 A4 livrés entre 1988 et 1993 (version construite sous licence), 25 Char dépannage Büffel Leopard livrés en 2004 et 2005 (remplace le char de dépannage 65/88), 12 Char génie/déminage Kodiak Leopard livrés à partir de 2012 et 12 Char pont Iguane Leopard[39] livrés à partir de 2019 (remplace le Char pont 68/88). En 2022 134 Leopard 2 A4 WE (Char 87 modernisé en 2010 et 2011) sont en service[40] et 96 Leopard 2 A4 sont en réserve[41].En 2010, 42 chars 87 Leo ont été vendus à l'entreprise allemande Rheinmetall Landsysteme (dépourvus de l'armement, de l'installation radio et de l'installation de communication de bord) afin d'utiliser les châssis pour la construction de véhicules d'appui[42]. En 2011, 12 Leopard 2 A4 (sans armement, sans systèmes de communication) ont été vendus au Canada afin des les transformer en char de génie[26]. Douze autres exemplaires ont été transformés en Char génie/déminage Kodiak Leopard[42] en service depuis 2012. Le châssis des 12 chars pont Iguane provient également de char 87 Leopard.
Turquie: 298 exemplaires d'occasion.
Dans la culture populaire
Dans le jeu vidéo War Thunder, le Leopard 2 est disponible en 11 versions dont 2 sont des prototypes.
Dans la série de jeux vidéo Wargame (European Escalation, Air-land Battle, Red Dragon), il est possible de déployer et de commander plusieurs versions du char Leopard 2, y compris certaines versions d'export.
Notes et références
Haskew 2015: Michael E. Haskew, Tank: 100 Years of the World's Most Important Armored Military Vehicle éd. Voyageur Press, 2015, (ISBN0760349630), (ISBN978-0-7603-4963-2), 240 p.
(de) Walter J. Spielberger, Waffensysteme Leopard 1 und Leopard 2, Stuttgart, Motorbuch Verlag, , 399p. (ISBN978-3613016552), p.375
«Die Panzertruppe, l'arme blindée allemande: Noyau blindée de l’armée de terre allemande et acteur principal des opérations terrestres», Cavalerie, (www.unabcc.org/app/download/26067312/Revue+Cavalerie+-++Juin+2016.pdf [PDF]).
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